Aller au contenu

Le projet d’oléoduc Énergie Est de TransCanada fera face à une opposition féroce, jure le Conseil des Canadiens

Suite à l’annonce du projet Énergie Est de TransCanada, le Conseil des Canadiens lance une campagne nationale visant à stopper l’oléoduc. Selon le Conseil des Canadiens, l’oléoduc n’est pas sécuritaire, et il est peu probable que le projet assure la sécurité énergétique des Canadiens des Maritimes ou crée de bons emplois. Dans le cadre du projet, TransCanada à l’intention de convertir une partie du réseau principal (construit dans les années 1950) afin d’expédier le pétrole, notamment le bitume dilué des sables bitumineux de l’Alberta, vers le Canada atlantique.

« Bien que l’utilisation d’un oléoduc existant réduise les coûts de TransCanada, elle accroît les risques de déversement dans les nombreux lacs, rivières et collectivités le long du trajet », affirme Andrea Harden-Donahue, de la campagne Energie-Climat au Conseil des Canadiens. « Les désastreux déversements d’oléoduc à Kalamazoo, au Michigan, et à Mayflower, en Arkansas, mettent en relief les dangers d’expédier du pétrole brut de sables bitumineux et d’utiliser un vieil oléoduc non conçu à l’origine pour transporter du pétrole. »

Avec l’appui de ses membres et partisans le long du trajet de l’oléoduc, l’organisme de justice sociale compte sensibiliser et encourager les gens directement touchés par ce projet à démontrer leur mécontentement. Le groupe sera présent lors des journées portes ouvertes de TransCanada, et participera aux réunions de l’Office national de l’énergie.

« Nous avons amplement discuté de la sécurité énergétique dans les Maritimes, mais en réalité, ce pétrole brut ira au plus offrant. L’Inde, la Chine, l’Europe et les États-Unis sont en lice », affirme Maude Barlow, présidente nationale du Conseil des Canadiens. « Cela menacerait le golfe du Saint-Laurent et la Baie de Fundy, des masses d’eau qui doivent être protégées en tant que patrimoine naturel et bien public, et non utilisées comme autoroute pour l’exportation de pétrole. »

« TransCanada ne dit pas exactement combien d’emplois le projet Énergie Est créera », affirme Maryam Adrangi, de la campagne Energie-Climat au Conseil des Canadiens. « Nous veillerons au grain, car des études ont démontré que les promesses d’emplois de TransCanada relativement à l’oléoduc Keystone XL ne furent qu’un écran de fumée visant à obtenir l’approbation pour construire un oléoduc non désiré. »

-30-