Journée mondiale de l’eau !
le 22 mars
Pourquoi trente communautés des Premières nations font-elles TOUJOURS l’objet d’avis concernant la qualité de l’eau potable?
Le Canada doit faire respecter le droit à l’eau qui garantit l’accès à l’eau potable pour tous(toutes).
Trente communautés des Premières nations au Canada n’ont pas accès à l’eau potable. Elles font l’objet d’avis concernant la qualité de l’eau potable et ne peuvent boire l’eau du robinet sans d’abord la faire bouillir pour la stériliser.
Certaines de ces communautés doivent faire bouillir toute leur eau potable depuis près de trente ans ! Des générations entières ont grandi sans accès à une eau du robinet potable.
Lors des élections fédérales de 2015, le Premier ministre Trudeau a promis d’éliminer ces dits avis dans un délai de cinq ans. Quelques progrès ont été réalisés. Mais, au cours des trois dernières années, il y a eu très peu d’amélioration. Il est évident que le gouvernement fédéral a perdu tout sens de l’urgence qu’il y a à résoudre ce problème.
Pouvez-vous imaginer qu’une communauté non autochtone au Canada soit forcée d’endurer de telles conditions pendant des décennies? Nous non plus. En cette Journée mondiale de l’eau, joignez-vous à nous pour attirer de nouveau l’attention de la population sur cette question importante et aidez-nous à faire pression sur le gouvernement fédéral pour qu’il la résolve enfin.
Pour en savoir plus et agir en faveur du droit à l’eau des peuples autochtones, cliquez ici.
Il est temps que nos élu(e)s éliminent les derniers avis concernant la qualité de l’eau potable.
Ajoutez vos commentaires à cette lettre demandant au Premier ministre Trudeau de résoudre ce problème, sans tarder. Partagez-la avec vos ami(e)s et les membres de votre famille, car nombreux sont ceux(celles) qui ne savent pas que des communautés entières doivent encore faire bouillir toute leur eau potable.
Trousse sur la Journée mondiale de l’eau à l’intention des enseignant(e)s
Remplissez le formulaire ci-dessous pour recevoir la trousse sur la Journée mondiale à l’intention des enseignant(e)s.
Le problème
Au Canada, le gouvernement fédéral a la responsabilité particulière de voir à ce que les personnes vivant dans les réserves des Premières nations aient de l’eau potable à boire.
Les traités que nous avons signés avec les Premières nations il y a longtemps nous lient toujours et doivent être respectés.
Nos partenaires des traités avec les Premières nations n’ont pas bénéficié des mêmes avantages que nous. Il nous incombe à tous(toutes) de veiller à ce que nos gouvernements respectent les traités et s’y conforment.
Pendant des décennies, le gouvernement fédéral n’a pas fourni suffisamment d’argent pour construire et opérer l’équipement servant au traitement de l’eau nécessaire dans plusieurs réserves.
En 2015, le Premier ministre Trudeau s’est engagé à résoudre ce problème dans un délai de cinq ans.
Toutefois, il y a tout juste trois ans, à l’aube de cette échéance, le directeur parlementaire du budget a averti qu’il subsistait d’importants manques à gagner dans le financement fédéral pour l’entretien de l’équipement servant au traitement de l’eau existant et pour la formation nécessaire à son fonctionnement.
Nous devons faire mieux.
Il est temps que nos dirigeant(e)s élu(e)s éliminent enfin les derniers avis concernant la qualité de l’eau potable.
Voici ce qu’il faut faire :
- S’attaquer aux problèmes sous-jacents tels que l’insuffisance des infrastructures, du financement et des capacités par des engagements de longue durée et des approches collaboratives pour mettre fin aux avis à long terme sur la qualité de l’eau potable.
- Garantir un accès équitable à une eau potable sûre et fiable en investissant dans les infrastructures et en renforçant des capacités et des initiatives communautaires qui priorisent le savoir et les valeurs autochtones.
- Élaborer des solutions durables qui s’attaquent aux causes profondes des avis à long terme concernant la qualité de l’eau potable, y compris un financement adéquat, des modifications de la réglementation et des initiatives communautaires qui favorisent l’appropriation et le contrôle au niveau local.
- Adopter une approche collaborative et communautaire qui met l’accent sur le savoir, les valeurs et les perspectives autochtones dans l’élaboration et la mise en œuvre de solutions à long terme pour lutter contre les avis de longue durée sur la qualité de l’eau potable.
À date, des milliers de gouttes d’eau et plus de 47 000 courriels ont été envoyés au cabinet du Premier ministre.
Les jeunes militant(e)s peuvent utiliser cette goutte d’eau imprimable pour dessiner, écrire et colorier leur propre message.
Avis à long terme concernant la qualité de l’eau potable dans les systèmes publics des réserves.
Réserves des Premières nations faisant l’objet d’avis à long terme concernant la qualité de l’eau potable.